Dans chaque classe, les élèves ont participé à des activités pédagogiques en langue étrangère et affiché leurs productions dans le hall, sur le thème : les relations filles-garçons.

En espagnol, c’est le sexisme sous toutes ses formes qui est dénoncé. Les élèves ont réalisé des affiches colorées ornées de punchlines au langage imagé, direct et vigoureux qui mettent à mal les préjugés.

En anglais, les travaux portaient sur des personnalités, hommes et femmes, ayant dû batailler pour s’imposer dans leur domaine d’activité.

Les élèves ont été sensibles au combat contre le machisme et l’"invisibilisation" d’artistes comme Georgia O’Keefe ou Sonia Delaunauy, de scientifiques comme Marie Curie ou Katherine Coleman -l’ingénieure qui a mis le programme Apollo sur orbite-, de l’infirmière Florence Nightingale, de l’écrivaine Elisabeth Gaskell ou encore de l’aviatrice Amelia Earheart. Ils ont vu en James Dean ou John Lennon des stars masculines parmi les premières à assumer une part de féminité. Pour certains grands savants, la vie n’a pas été un long fleuve tranquille, que ce soit Alan Turing, père de l’ordinateur et de l’intelligence artificielle, mais qui fut condamné et « rééduqué » en raison de son homosexualité, ou le physicien Stephen Hawking, célèbre pour ses travaux sur la gravité quantique et en butte à une grave maladie dégénérative. Quant à l’’écrivain Charles Dickens, d’origine pauvre, il a dû surmonter un déterminisme social féroce dans l’Angleterre du 19^e siècle, dont il a su faire le terreau de son œuvre romanesque et contre lequel il a combattu toute sa vie.

Une morale s’impose au vu de ces portraits soigneusement tracés et encadrés : It wasn’t easy but they did it !